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Economie durable | Volvic, plaque tournante de la gelée royale
La coopérative de gelée royale française reconquiert un marché abandonné aux importateurs de gelée royale asiatique. Elle a élu domicile à Volvic.
«Dans les années 90, la production de gelée royale en France reposait sur 5 exploitants»
, raconte Charles-Edouard Dubail, coordinateur de la Coopérative de gelée royale française. C'est dans ce contexte que le Groupement de producteurs de gelée royale (GPGR) a vu le jour en 1995. Il a mis en place une charte de qualité et travaillé à l'optimisation du rendement de cette production très technique.
Une charte de qualité garantit la traçabilité de la gelée, un nourrissage naturel des abeilles et une conservation au froid dès la récolte.
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© PAP / F. Pigot
Objectif : relancer une filière française et installer des jeunes. Aujourd'hui, la France compte plus de 110 exploitations. D'où la nécessite de travailler sur la commercialisation. En février 2013, un groupe d'une trentaine de producteurs décide de créer une coopérative agricole pour rassembler les volumes et reconquérir un marché abandonné aux importateurs de gelée royale asiatique.
Charles-Edouard Dubail, coordinateur de la coopérative de gelée royale française.
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© PAP / F. Pigot
Charles-Edouard Dubail précise que 90 % de la gelée royale consommée en France est issue de l'importation. Cette coopérative a aussitôt élu domicile sur le territoire du Parc chez Yves Osswald, apiculteur «marqué Parc» à Volvic , qui a accepté de prêter un local et une bonne partie de son temps pour soutenir ce projet. L'an dernier, avec le soutien de l'agence bio et du conseil régional d'Auvergne, Charles-Edouard Dubail a été embauché. Dans la foulée, une opération de recherche de financements participatifs cautionnée par le syndicat mixte du Parc a permis de recueillir 19 000 € au lieu des 10 000 espérés. Avec 33 adhérents, pour moitié en bio, la coopérative devient un interlocuteur privilégié pour les gros volumes. Elle approvisionne aujourd’hui des laboratoires et quatre plates-formes qui desservent les trois plus grosses enseignes de la distribution de produits bio ; avec l’objectif à terme de centraliser une tonne et demie de ce précieux nectar, commercialisé entre 2 500 et 3 000 €/kg.
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