Dans ce contexte, lors d’une réunion d’information des élus de l’Artense (organisée le 3 juin sous l’égide de Monsieur le Sous-Préfet de Mauriac), les différentes parties ont posé un cadre de travail permettant d’organiser une concertation entre acteurs publics, pratiquants et usagers locaux pour favoriser une réflexion partagée.

En tant que maire et membre du Bureau syndical du Parc, comment comptez-vous procéder avec les acteurs locaux pour traiter ce sujet ?

Pour répondre à l’objectif, il me semble important d’associer l’ensemble des parties prenantes afin que chaque « maillon » de la chaîne acquière une vision globale de la problématique (environnement, tourisme et économie). Selon moi, le Syndicat mixte du Parc est l’outil le mieux adapté pour coordonner et animer ce type de démarche à l’échelle de la vallée. Il ne s’agit pas de réglementer aveuglément, mais de rendre ces pratiques compatibles avec les richesses patrimoniales de la vallée et de minimiser, autant que faire se peut leurs impacts (dégradation des chemins, érosion des sols, dérangement de la faune sauvage, pollutions accidentelles…). Notre travail porte aujourd’hui sur le développement des pratiques douces de découverte de nos territoires. Ceci a un coût et représente des efforts conséquents pour les collectivités. Nous souhaitons donc accueillir tout le monde
dans les meilleures conditions, tout en préservant et valorisant notre patrimoine naturel.

Qu’apportent les démarches participatives dans ce type de dossiers ?

Nous cherchons à travailler de la manière la plus transparente et concertée possible sur la gestion de nos communes. Les démarches participatives sont l’un des outils majeurs pour mener cette politique et contribuent à renforcer la démocratie. Travailler de concert avec la population locale favorise une meilleure appropriation de ce genre de problématiques et facilite la prise de décision.