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Oiseaux nicheurs
On compte plus de 140 espèces nicheuses présentes dans le Parc régional régional. Entre 2/3 et 3/4 des espèces décrites en Auvergne ont été vues dans les Volcans d'Auvergne...
Une concentration impressionnante
Aire d'observation de la Réserve naturelle en bordure du Lac d'en Bas
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© ADDT 63 - Joël Damase
Si l’on ne comptabilise pas les individus très rares, 200 espèces d'oiseaux nicheurs vivent dans le Parc des Volcans d'Auvergne sur 290 observées dans l’ensemble de l’Auvergne. Le territoire comprend donc plus de 80 % de la richesse régionale du point de vue de l’avifaune nicheuse.
La proportion des espèces qui présentent un vif intérêt patrimonial est également considérable : dans le Parc, plus de 44 % des espèces inscrites sur la liste rouge des oiseaux nicheurs en Auvergne
! Certains sites sont particulièrement exceptionnels pour l’avifaune, notamment la planèze de Saint-Flour, au Sud du Parc.
Certaines espèces sont particulièrement caractéristiques du Parc comme le Merle de roche, le Merle à plastron, l’Hirondelle de rochers ou le Tichodrome échelette.
La Pie grièche grise, oiseau symbolique de la qualité des prairies naturelles du Parc
Pie-grièche grise
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© Romain Riols (LPO)
Les modifications et l’uniformisation des pratiques agricoles concourent à l’érosion drastique de la diversité des oiseaux, mêmes communs ( en savoir plus
).
La quantité et la qualité des prairies du Parc, liées à certaines pratiques agricoles, permettent le maintien de la plus importante population nationale de Pies grièches grises.
Le territoire du Parc a ainsi une responsabilité nationale dans la sauvegarde de cette espèce, objet d’un Plan National d’Action. Source LPO
Les rapaces sont également bien représentés à travers des populations de Faucon pèlerin, de chouettes de Tengmalm, de Grands-ducs d’Europe et même la reproduction toute récente de la Chevêchette d’Europe.
![](/var/parc_volcans_auvergne/storage/images/mediatheque/milan-royal/711807-1-fre-FR/milan-royal_medium-large.jpg)
Mais c'est surtout le Milan royal que l'on remarque. A la fois imposant mais dont la silhouette reste légère, il est l’un des premiers rapaces que l’on apprend à identifier :
> queue rousse, triangulaire, longuement échancrée, typique de l’espèce
> tête blanchâtre
> plumage brun rouge dessus et roux rayé de brun dessous
> ailes au dessus tricolores, au-dessous deux fenêtres blanches.
L’Auvergne abrite 30% de la population française. Cet oiseau emblématique de la LPO Auvergne aurait pu également être le symbole du Parc, car il utilise cet espace à la fois pour ses migrations, sa reproduction et son hivernage.
Un programme spécifique
lui est consacré pour sa préservation.
Comme en témoigne cette étude de la LPO Auvergne
réalisée dans le Parc des Volcans d'Auvergne, cette forte biodiversité de l'avifaune n'est étonnante au regard de la diversité des milieux naturels
variés et bien conservés qui le composent. Leur répartition dépend de leurs caractéristiques et de leur évolution :
> 30% dans les zones humides
> 4% au niveau des rivières et ruisseaux
> 47% dans les milieux dits ouverts
> 26% en milieu forestier et 8 % en milieux rupestres
(certaines espèces étant classées dans plusieurs milieux).
Préserver ce patrimoine ornithologique
La régression de ces espèces au sein des différents milieux du territoire du parc et la banalisation des peuplements d’oiseaux sont des enjeux forts pour le Parc dans les années à venir. En effet, un certain nombre de signaux laissent craindre une lente baisse de la diversité des peuplements d’espèces, en même temps que l’on constate une diminution significative des surfaces et de la qualité de certains milieux :
- l’intensification de l’ensemble des pratiques agricoles (fertilisation, usage des herbicides et autres pesticides, drainage, mécanisation, fauche précoce) qui engendre une banalisation des surfaces en herbe, la disparition ou diminution de certaines espèces
- inversement, une déprise agricole sur des surfaces autrefois exploitées de façon peu intensive, du coup aujourd'hui désertées par des espèces par ailleurs en diminution.
- la disparition de sectionnaux ou leur allotissement banalisant des surfaces naguère des îlots de biodiversité
- des pratiques problématiques dans la gestion forestière (coupes au printemps et en été d’arbres porteurs de loges ou de nids, usages de phytosanitaires)
- la progression d'aménagements (lotissements, routes..) qui mitent le paysage et fragmentent les milieux naturels.
- l'essor sur certains secteurs de la pratique d'activités sportives qui ont un impact sur le milieu naturel ou sur certaines espèces : escalade, sports motorisés (courses organisées, pratique sauvage). La fréquentation très importante des secteurs d’altitude dans les massifs peut également être dommageable à certaines espèces nicheuses.
- la disparition de zones humides essentielles au maintien d’une chaîne alimentaire pour certaines espèces.
Source : étude mai 2009 de la LPO
La LPO Auvergne est une association reconnue d’utilité publique, dont le but est la protection des oiseaux, de la biodiversité , et des milieux naturels. Pour atteindre cet objectif, elle mène des actions concrètes
dans la région avec l'appui du Syndicat mixte du Parc.
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