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Innover pour demain

L’expérimentation de démarches novatrices est l’une des vocations des Parcs naturels régionaux. Mais l’innovation n’est pas réservée aux organismes de recherche. Chacun à son niveau - élu, professionnel, habitant - peut tester de nouvelles façons d’agir et transmettre son expérience à son entourage.

 

Des collectivités territoriales volontaires

Les communes et leurs groupements sont les acteurs principaux de la mise en œuvre de la charte du Parc. Leurs politiques et leurs projets déterminent les conditions d’évolution du territoire en matière d’environnement et de développement économique et social.

Le patrimoine de Sumène-Artense se découvre désormais au doigt et à l'oeil. - © F. Pigot / PAP

Afin d’encourager ces collectivités à entreprendre des démarches innovantes dans des domaines complexes ou nouveaux (urbanisme, entretien de l’espace, énergie…), le Syndicat mixte du Parc propose régulièrement des « opérations pilotes ».

C’est avec son appui technique que des collectivités volontaires du territoire s’investissent dans ces projets démonstratifs.

 

Des professionnels qui évoluent dans leurs pratiques

Le contexte actuel amène les entreprises à améliorer leur productivité. Dans le Parc, cela passe par le démarquage des produits et savoir-faire au regard :

En se focalisant sur les activités phares du territoire (agriculture, tourisme, sylviculture, exploitation du sous-sol), la charte du Parc encourage une économie plus identitaire, à forte valeur environnementale et sociale. C'est également un concept pivot de la marque Valeurs Parc et de la Charte européenne du tourisme durable à laquelle le Parc adhère.

Exemple ?

Le Syndicat mixte du Parc incite les exploitations agricoles et les entreprises touristiques du territoire à :
- mieux intégrer leurs bâtiments dans le paysage
- diminuer leurs rejets en eaux usées
- réduire leur consommation d’énergie
- s’organiser pour l’accueil du public handicapé
- vendre directement les produits locaux
- promouvoir les spécificités du territoire…

A l’échelle individuelle, l’exemple de la phyto-épuration

Non révolutionnaire en soi mais encore peu répandue, l’épuration de ses eaux usées par la phyto-filtration biologique fonctionne bien, même pour les maisons de particuliers. Le principe de ce lagunage ? Après un prétraitement séparant les matières solides des matières liquides, les eaux usées sont filtrées et épurées par les plantes et les micro-organismes situés dans des bassins plantés de roseaux et composés de granulats, de cailloux, de pouzzolane et de galets.

En savoir plus :
> article Wikipédia sur le lagunage
> la phytoépuration ou les plantes qui nettoient l'eau .