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Animateur né en 1977

Dès 1964, l’idée de créer le «Parc d’Auvergne et des Volcans» est évoquée sur le territoire. Soutenu par la Préfecture régionale et les départements du Cantal et du Puy-de-Dôme, le projet est étudié jusqu'en 1974 et concrétisé en 1977...

A cette date, 104 communes (situées au-dessus de 800 mètres et s’illustrant par leurs patrimoines, dont le volcanisme) décident de créer le Syndicat mixte du Parc avec les deux départements.

La mise au point de la première charte, puis son adoption par la région Auvergne, permettent la création officielle du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne par arrêté ministériel du 25 octobre 1977.

Les premières actions

A sa création en 1977,  Le Syndicat mixte du Parc se dote d’un service pastoral dont l’action prioritaire est de contenir la désaffection des estives due à la spécialisation de troupeaux et à des problèmes sanitaires. Il accompagne les éleveurs du Puy-de-Dôme dans la mise en place de groupements pastoraux et ceux du Cantal dans l’organisation d’associations.

Dans les années 70, il crée un centre permanent d’information et de découverte du patrimoine à Montlosier, pour répondre à une forte demande d'accueil des scolaires sur le secteur de la Chaîne des puys.

10 000 fondeurs en 1970, plus d’un million en 1980. Alors que la pratique du ski de fond connaît un fort engouement en France, le Syndicat mixte du Parc valorise des secteurs ruraux où jusque là, la neige et l’altitude étaient vécues comme des handicaps. Entre 1981 et 1987, 9 zones nordiques sont créées : 4 dans le Cantal et 5 dans le Puy-de-Dôme.

Qu’elles soient consacrées aux fromages, à la pierre, à la gentiane, aux tourbières ou au miel, des maisons thématiques du Parc sont créées dans les années 80 pour valoriser au niveau
touristique un patrimoine local mal connu.

A partir de 1979, le Syndicat mixte du Parc réalise l’inventaire de zones humides de son territoire et identifie les plus remarquables d’entre elles. Des négociations sont engagées avec les partenaires en vue de les préserver. Dans le Cézallier, c'est le cas des tourbières des Sagnes de la Godivelle, de la Coualle Basse, de la Morthe, de Sougeat-la-Souze, de l’Esclauze et Chambedaze, ainsi que de la Narse d’Espinasse.

Situés sur deux des versants du massif des Monts Dore, les sites naturels de Chaudefour et de la Fontaine salée offrent une richesse patrimoniale et des paysages exceptionnels. A ce titre, leur protection est envisagée dès 1977. La Réserve naturelle nationale de la Vallée de Chastreix est créée en 1991 ; celle de Chastreix Sancy le sera en 2007.

En plus d’être un terrain d’évasion pour les amateurs de nature, le Parc est le cadre de travail d’agriculteurs et de forestiers qui exercent des activités concourant à l’entretien et l’attractivité du territoire. Il est par ailleurs constitué d’un maillage de propriétés privées. Depuis les années 80, le Syndicat mixte du Parc agit pour concilier ces différents usages et inciter à un respect des sites et des activités. En 1989, les premiers gardes-nature sont présents.

Le programme de valorisation initié par le Syndicat mixte du Parc débute à la fin des années 80 avec un inventaire complet du petit patrimoine non protégé, réalisé en partenariat avec le CAUE. 2 680 édifices dignes d’intérêt sont recensés. Une aide est alors proposée aux communes qui souhaitaient réhabiliter leur bien.

Alors que la décentralisation était encore récente, les élus ruraux rencontraient des difficultés face aux nouvelles compétences qu’elle engendrait. Le Syndicat mixte du Parc propose alors d’organiser des formations et voyages d'étude pour les élus du territoire : marchés publics, voirie,  tourisme..., mais une information sur le patrimoine naturel et architectural local.

A retrouver dans le livret édité à l'occasion de l'anniversaire des 30 ans du Parc fêté en 2007 :

30 années d'actions du Parc (1977 2007) (pdf - 5,46 Mo)

Mais la population s’étant ensuite relativement stabilisée, le classement du Parc a été renouvelé en 1993 , puis en 2000 (jusqu'en 2012) autour de nouvelles orientations et priorités

A l'issue des 12 dernières années de classement du Parc, une nouvelle charte 2013>2025 est adoptée par désormais 147 communes. Vivre ensemble, consommer, se déplacer et habiter autrement, c’est toute l’ambition de ce projet qui vise à créer un lien harmonieux des habitants avec le territoire, et aboutir, à l’horizon 2025, à une qualité de vie renforcée et partagée. Cette quête s’appuie sur la recherche d’un équilibre fort, cohérent et promu entre préservation et valorisation des atouts patrimoniaux locaux, passant par un développement durable qui s’appuie à la fois sur les ressources naturelles, les habitants et les autres acteurs intervenant sur le territoire.

Découvrir l'action en cours du Syndicat mixte du Parc .

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