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Un jardin : le fruit d'une vie

À 85 ans, Odette Lapeyre n’en a pas fini de cultiver Antignac (15). Avec la caution du maire, elle vient d’entreprendre, au printemps, son troisième jardin ethnobotanique.

Odette Lapeyre (Agrandir l'image). Odette Lapeyre, cheville ouvrière du nouveau jardin ethnobotanique d’Antignac. - © F. Pigot / PNRVA

Situé à l’arrière de la mairie, il fait suite à celui qu’elle avait implanté au centre Avena qui, lui-même, avait été précédé par celui de l’ancien presbytère. Odette Lapeyre était alors présidente du Groupe de recherches historiques et archéologiques de la vallée de la Sumène. Ce jardin, c’est un peu le fruit d’une vie.

Il a vu le jour dans le milieu des années 1980 et constituait le point de rencontre entre son expérience d’archéologue et la culture des plantes que sa mère lui a transmise. La présence de la guimauve, de la petite pervenche, du sedum telephium, de la potentille argentée, du raifort ou de la saponaire sur les vestiges archéologiques avaient une raison…

Avec ce jardin, c’est sur cette voie de la raison qu’Odette Lapeyre veut accompagner les générations futures. Il abrite des plantes qui étaient cultivées au Moyen Âge pour leur intérêt ornemental, médicinal, alimentaire ou industriel. Autant de trésors retrouvés sur les ruines du passé…

Le jardin ethnobotanique d’Antignac - version 3 - sera prochainement ouvert au public.

 


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