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Mesures Agro-environnementales

Outil majeur du second pilier de la Politique Agricole Commune, les Mesures Agro-environnementales Climatiques (MAEC), soutiennent le maintien et le développement de pratiques agricoles favorables àl’environnement dans le Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne...

 

Expertise des zones sensibles des estives pour la contractualisation des MAEC - © SMPNRVA (RNNCS)

Depuis de nombreuses années, le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne encourage et accompagne les exploitants agricoles du territoire qui souhaitent agir en faveur d’une agriculture garante de ressources locales de qualité et source de biodiversité : l’agriculture et le pastoralisme façonnent les écosystèmes, génèrent de la biodiversité et participent à l’esthétique des paysages.

En effet, afin de garantir le maintien de pratiques vertueuses et d’inciter le changement de pratiques favorables à la préservation de l’environnement, plusieurs outils sont mis à disposition des exploitants dont les mesures agro-environnementales financées par l’Europe et l’État : ils permettent d’accompagner les exploitations agricoles volontaires qui s’engagent dans le développement de pratiques combinant performance économique et performance environnementale ou dans le maintien de telles pratiques lorsqu’elles sont menacées de disparition. Au regard des enjeux environnementaux identifiés localement sur un territoire, l’exploitant s’engage à respecter un cahier des charges sur 5 ans et perçoit annuellement une aide financière.

Des Mesures Agro-Environnementales et Climatiques ont été mises en œuvre sur les sites Natura 2000 , les estives collectives et Contrats territoriaux de lacs qui visent quant à eux à maintenir et améliorer la ressource en eau (qualité, quantité, biodiversité associée…). Les 6 Projets Agro-Environnementaux et Climatiques (PAEC) portés par le Syndicat mixte du Parc ont tous été construits avec les acteurs agricoles des territoires concernés sur ces espaces, à savoir : "Tourbières et zones humides du Nord Cantal", "Chaine des Puys", "Lacs et tourbières du Cézallier", "Monts du Cantal", "Monts Dore", "Sources de la Dordogne Sancy Artense".

Parmi les actions menées sur ces territoires, le Syndicat mixte du Parc propose aux agriculteurs volontaires de s’engager dans des pratiques agricoles adaptées. L’objectif est de concilier les activités humaines avec la préservation du patrimoine naturel. Cofinancées par l’Etat, l’Europe et les Agences de l’Eau, des aides financières sont versées annuellement aux exploitations agricoles volontaires pour adapter leurs pratiques, durant 5 ans. Le SMPNRVA est leur interlocuteur : il aide ces professionnels à s’engager sur cette voie et veille à ce que performance environnementale rime avec performance économique. Il soutient des pratiques agricoles favorables à la ressource en eau et à la biodiversité.

Les pratiques adaptées peuvent être de natures variées :
 > mise en place d'un pâturage tournant (avec des parties pâturées à un moment et d’autres ultérieurement)
 > déplacement d'une pierre à sel sur un secteur moins sensible
 > moins de bêtes à un moment donné
 > mise en défens d'une zone humide, d'un ruisseau, d'une source, au moins temporairement
 > fauche ou pâturage tardif
 > réouverture d'une partie de l'espace s’enfrichant.

Chiffres clés sur la période 2015 à 2017

6 agents du SMPNRVA ont accompagné 227 exploitations agricoles (287 visés et près de 800 éligibles) dans la contractualisation de MAEC sur 5 ans sur 15 255 ha (55% de la surface éligible) pour un montant global de 6 millions d’euros (6 149 730 €).

 

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MAEC ?

Cofinancées par l’Etat et l’Europe, les Mesures Agro-environnementales Climatiques (MAEC) sont des aides financières versées annuellement à des exploitations agricoles volontaires qui s’engagent pour 5 ans dans le développement de pratiques combinant performance économique et performance environnementale ou le maintien de telles pratiques lorsqu’elles sont menacées de disparition.

Elles concernent des Zones d’Action Prioritaire définies en fonction des enjeux environnementaux liés à la préservation de la ressource en eau, de la biodiversité, des zones humides et de la séquestration du carbone.

Au regard des enjeux identifiés, l’exploitant s’engage à respecter un cahier des charges spécifique. Il doit être situé dans un territoire concerné par un Projet Agro-Environnemental et Climatique (PAEC) sélectionné par le Conseil régional et les financeurs.