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Une saison d’études dans les Sagnes : les oiseaux nicheurs
Jusqu’en 2016, aucun protocole de suivi annuel des espèces à enjeu n’existait sur la Réserve naturelle nationale des Sagnes de La Godivelle. Seules des observations quotidiennes et aléatoires étaient réalisées. Désormais, un suivi régulier est assuré...
L'un des points d’observation placés le long du parcours sur le Lac-d’en-Bas, à La Godivelle
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© SMPNRVA (RNNSG)
Un suivi des oiseaux nicheurs, consistant à se déplacer le long d’un parcours sur la tourbière du Lac d’en Bas, a ainsi été mis en place. L’observateur s’arrête aussi sur 6 points stratégiques tous les 300 - à -500 mètres pour mieux repérer les oiseaux à l’aide d’une longue vue. 5 passages sont effectués chaque année afin d’augmenter les chances de contacter les espèces concernées et déterminer plus précisément les territoires des différents individus.
La démarche vise à dénombrer les territoires des espèces à enjeux, mesurer l’impact d’actions de gestion sur les couples et observer l'évolution de peuplement avifaunistique présent sur la réserve naturelle.
Les espèces cibles de suivi sont multiples :
> La Locustelle tachetée (Locustella naevia
)
> Le Tarier des prés (Saxicola rubetra
)
> Le Pipit farlouse (Anthus pratensis
)
> Le Pouillot fitis (Phylloscopus Trochilus
)
> Le Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus
)
> La Linotte mélodieuse (Carduelis cannabita)
> La Pie-grièche crise (Lanius excubitor
)
Parmi ces oiseaux, la Pie-grièche grise est observée chaque année, y compris en 2018 où 3 jeunes de Pie-grièche grise on été observés sur la zone d’étude
une donnée très intéressante et encourageante pour le maintien de l’espèce sur le territoire du Parc des Volcans.
La pie grièche grise, une espèce inscrite sur la liste rouge régionale et protégée au plan national
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© SMPNRVA (RNNSG)
Elle chasse des insectes et autres petites proies que parfois elle empale sur les épines d’arbustes ou même sur les fils barbelés.
Encore régulière en moyenne montagne dans le Puy-de-Dôme, Ses populations ont tout de même régressé ces 20 dernières années du fait des changements de paysages agricoles. Les prairies extensives du Cézallier et les espaces protégés comme la Réserve naturelle des Sagnes de La Godivelle permettent encore à des petites populations de se maintenir.
Réserve naturelle nationale des Sagnes de La Godivelle
Située au cœur des estives du Cézallier à 1 200 mètres d’altitude, c'est l’une des plus anciennes réserves naturelles de France. Elle protège 4 tourbières parmi lesquelles le «Lac d’en Bas» et «la Coualle Basse», en aval du village de La Godivelle.
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