le 21 juillet 2017

A ce jour il a recensé une centaine d'individus !

Pour chaque individu sont effectuées une identification du sexe et de l’âge, une photo de la tête et une localisation GPS. Véronique, Océane, Félicie … chaque spécimen s’est vu attribuer un petit nom. La photographie de la tête permet une identification individuelle, grâce à la disposition des écailles. La localisation par GPS permettra de mesurer les déplacements en cas de recapture.

Avec 99 individus, la population semble assez belle et bien portante. Elle est, pour l’instant, moindre que sur la Réserve naturelle voisine de la Vallée de Chaudefour, où 430 individus sont recensés depuis une dizaine d’années. La population de Chastreix-Sancy semble plus diffuse, malgré plusieurs points de concentration.

Pourquoi une telle étude ?

La vipère péliade est une espèce boréale (Nord de l’Europe) emblématique du Massif central. Elle est présente dans trois départements de l’Auvergne grâce à des milieux naturels préservés. Elle subit actuellement une forte régression et a été classée comme « vulnérable » dans la liste rouge nationale. Les causes de son déclin résident dans la dégradation de ses habitats et le changement climatique.

Étude financée par l’Union européenne (FEDER) et par le ministère de l’écologie/DREAL Auvergne.

Partenaire

L'Observatoire des reptiles d’Auvergne mène également une étude sur la vipère péliade (mail reptiles.auvergne@gmail.com ).