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Carnet de terrain | Le Mont Chamaroux
Or vert et paix éternelle
Cette borne marque la limite entre les deux départements. Au col de Chamaroux, quelques centaines de mètres plus haut - côté Puy-de-Dôme - la route culmine à 1291 mètres d’altitude.
Mercredi 8 mai 2013. Certains commémorent. C’est trop tôt pour les narcisses. Douze jours en arrière, le mont Chamaroux subissait les assauts d’un nouvel épisode neigeux. La nature a pris du retard. Deux semaines, au moins. Les marmottes se réveillent.Les jonquilles commencent à poindre.Aux confins du Cantal, à droite de la D 36, un troupeau de poneys, d’ânes et de mules accueillent les visiteurs.Quelques mètres plus haut, une borne kilométrique marque la limite. La D 36 se transforme en D 724. Nous sommes dans le Puy-de-Dôme. Du haut de ses 1 476 mètres, le Chamaroux se dresse sur notre gauche. Dans les jours qui viennent, les verts ne vont pas tarder à s’intensifier. Dans quelques semaines,les bovins auront investi leurs quartiers d’été. Ici, la paix semble éternelle…
Avant de retrouver sa vraie couleur, l’océan vert vire au jaune des jonquilles puis au blanc des narcisses.
Les rapaces surveillent les lieux… Ici le milan royal, mais le circaète Jean le Blanc fréquente aussi le site.
© textes et illustrations Frédéric Pigot / Peyre-Arse Presse
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