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Carnet de terrain | Chaîne des puys
Façonnée par le feu, le temps et l'action.
Comment la résumer en quelques traits ? Impossible ! Il faut y aller, la parcourir et se laisser surprendre par ce paysage né de la terre et du feu, modelé par l'homme et les activités qu'il y entreprend en surface.
La Chaîne des puys, c'est un ensemble de 13 000 hectares de nature, une ou deux maisons, l'auberge de Ceyssat, trois quatre militaires au sommet du puy de Dôme, quelques bergers et agriculteurs, des forestiers et chasseurs, et puis c'est tout. Les autres en sont les invités.
Les villages sont tous en dehors du site classé où trônent les puys et les coulées. Et pourtant, ça n'a pas toujours été le cas. Les historiens attestent d'une occupation humaine du puy des Gouttes au néolithique. Pas très loin du château de Tournemire, au bout de la cheire de Côme, le camp des Chazeloux comprend les vestiges de 70 cases de pierres qui dateraient du Moyen Âge, mais qui n'ont pas encore eu le temps de délivrer tous leurs secrets. À l'ouest du puy de Dôme, ce sont des tras de bergers (anciens abris pastoraux) qui ont été découverts.
À pied, à vélo ou dans les airs, le poumon vert des Clermontois accueillent aujourd'hui d'autres usagers qu'il faut sensibiliser, à leur tour, pour préserver la gentiane jaune, le lys martagon, le pavot jaune, le papillon apollon, l'hermine, le grand-duc et bien d'autres richesses.
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© textes et illustrations Frédéric Pigot / Peyre-Arse Presse
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