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Les Ain’trépides : un modèle pour les projets émergents
Sensible à l’économie sociale et solidaire, le Syndicat mixte du Parc s’intéresse à un cas concret de SCIC qui pourrait donner des idées à des élus ou à des porteurs de projets sur le territoire.
Le portage de repas à domicile est un des multiples services proposés par les Ain'Trépides.
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© Ain’trépides
Les Ain’trépides porte bien son nom. Il y a sept ans, l’association a été l’une des premières en région Rhône-Alpes à expérimenter le statut SCIC (société coopérative d’intérêt collectif). Une audace payante : spécialisée dans la restauration scolaire à Béligneux (01), l’association était sur le point de boire le bouillon pour de bon en raison, notamment, d’une gestion défaillante.
Le changement de statut lui a donné les moyens, non seulement d’assurer sa pérennité, mais aussi de déployer une offre de services de proximité bien utiles à la commune. « À la différence de l’organisation bicéphale de l’association - le bureau d’élus d’un côté, les employés de l’autre -, le statut SCIC permet de
mêler au moins trois catégories d’associés, explique Jean-Marc Leculier, gérant de la SCIC et consultant. Bénéficiaires, salariés, mais aussi collectivités publiques sont représentés au conseil d’administration et participent aux décisions importantes. Dans notre cas, la mairie est partenaire, mais il peut s’agir d’une collectivité territoriale, de bénévoles, de financeurs… Concrètement, les assemblées générales sont préparées de façon plus transparente. Ainsi, pour savoir où l’on va, on a créé un tableau de bord, plus compréhensible que la comptabilité.
»
Depuis qu’elle est devenue SCIC, les Ain’trépides a mis en place quatre types de prestations : la restauration scolaire avec près de 220 enfants accueillis ; l’accueil périscolaire le matin et le soir (jusqu’à 50 enfants) ; le portage de repas à domicile pour les personnes âgées et enfin l’animation d’un conseil municipal d’enfants. « Le développement de nos activités nous a permis de consolider des emplois et même d’en créer
», précise le gérant. Aujourd’hui, la structure emploie une dizaine de personnes et sert de modèle à d’autres porteurs de projets. « Nous travaillons sur l’émergence d’activités, notamment en milieu rural, soit pour répondre aux besoins d’un territoire, soit pour innover, car il y a beaucoup à faire, surtout avec internet
», confie Jean-Marc Leculier, qui cite parmi les projets récemment aboutis l’atelier Nectardéchois spécialisé dans la transformation des fruits, ou encore KazKabar, une salle de spectacle coopérative.
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